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A l’école Saint Joseph, les élèves chassent

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Mardi soir, les élèves du cycle 3 bilingue de l’école Saint Joseph ont présenté, en langue basque, la pièce de théâtre qu'ils ont créée sur le thème de la chasse. DSCN2492.jpgUne salle bien garnie a vécu pendant prés d’une heure au rythme du jeu d’une dizaine d’acteurs en herbe autour d’actions de chasse de la Préhistoire à nos jours.

Chasse nourricière. Diverses situations ont été évoquées grâce à ces élèves et au concours du metteur en scène Frantxoa Cousteau. La chasse fût nourricière et pratiquée avec des méthodes évolutives sur des gibiers variés. DSCN2488.jpgAucun problème pour ces jeunes acteurs, naturellement juchés sur un cheval en carton, pour poursuivre l’un des leurs déguisé en chevreuil ou en lapin. La chasse à courre a réuni les plus grands comme ils l’ont bien montré. Elle a fait place à des sociétés de chasse locales, au fusil ou aux filets, et donne toujours prétexte à des prolongements conviviaux.DSCN2493.jpg Typique de notre époque, une rencontre de chasseurs et d’un groupe de randonneurs a été mimée. rando.jpg

A qui appartient donc la montagne ? Aux premiers qui pratiquent des actions de régulation du gibier, du sanglier en l’occurrence, et aux seconds aussi dans leur passe temps ludique.


Aux chasseurs

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La société de chasse “Sarako ihiztariak” informe  tous les chasseurs que le montage des postes de tir au vol à la palombe se fera le samedi 01 septembre,  à 8 h,  à Gastain Lepo. La présence de tous est souhaité. Dernière vente de cartes pour les Saratars, le vendredi 7 septembre de 18h à 20h à Xokobia

Palombes opportunistes

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Valérie Cohou étudie les migrations au sein du Groupe d'investigation sur la faune sauvage. Elle considère la palombe comme un oiseau opportuniste.

Son père était chasseur. Et déjà, petite, elle allait en famille voir la migration des palombes à Sare. Valérie Cohou est aujourd'hui chargée de mission au Groupe d'investigation sur la faune sauvage et travaille aussi pour la Fédération régionale d'Aquitaine pour les flux migratoires. Entretien.

« Sud Ouest ». Chaque année revient la fameuse fièvre bleue. Mais, connaît-on si bien le sujet et n'y a-t-il pas des idées préconçues sur les palombes ?

Valérie Cohou. Tout d'abord, il faut relever un problème de nomination entre court migrateur et long migrateur. Les derniers résultats d'études nous ont démontré qu'une vieille théorie venait d'être balayée puisque non justifiée. En équipant des palombes de balises Argos solaires, on a ainsi pu suivre des oiseaux jusqu'en Suisse et au Portugal quand d'autres étaient restés sur Toulouse. Ensuite, on s'est rendu compte qu'un oiseau ne revenait pas systématiquement d'une année sur l'autre dans la même zone d'hivernage. palombeLes principales destinations restant le Sud-Ouest et la péninsule ibérique.

Valérie Cohou. « Les données démographiques restent statistiquement stables ». (Photo DR)

 Par contre, ces oiseaux restent davantage fidèles à leur zone de nidification. Un oiseau, descendu au Portugal et niché en Suisse, avait fini naturellement par y retourner. Enfin, il est dit que ces oiseaux ne migreraient pas non plus chaque année. Il y aurait ainsi de plus en plus de sédentaires. Le climat ou la nourriture n'en feraient-ils pas un oiseau opportuniste ?

Comment se traduit l'évolution démographique de l'espèce ?

Le GIFS travaille avec la Fédération des chasseurs sur plusieurs thématiques comme le suivi des oiseaux pendant l'hivernage. Il n'y a pas de quoi s'inquiéter dans les cinq ou dix années à venir. La palombe est un oiseau qui s'adapte. Depuis 1999, on constate bien une fluctuation d'une année sur l'autre, mais les données restent statistiquement stables. C'est le signe que ces oiseaux s'adaptent. Depuis 1988, les phénomènes de migrations en plaines et en cols donnent des indices stables. À terme, il n'y a donc pas d'inquiétude à avoir.

Assiste-t-on à une modification des couloirs de migration ?

Sur la migration en plaine, on n'observe pas d'écart significatif. Sur la migration dans les cols, en revanche, on se souvient il y a quelques années d'une baisse du nombre d'oiseaux sur le poste de comptage d'Iraty qui avait dû être supprimé. Depuis, le GIFS a installé quatre postes à Urrugne, Sare, Banca et Arnéguy sur lesquels on n'a pas enregistré d'écarts significatifs. À ceci près, que certaines années, les vols longent la côte, sans doute poussés par un vent de sud. Mais à part ça, il n'y a pas de changement notoire.

Comment voyez-vous l'avenir de la palombe ?

Il n'y a pas de quoi s'inquiéter dans les cinq ou dix années à venir. La palombe est un oiseau opportuniste, qui s'adapte aux conditions qui lui sont offertes. La suite pourrait dépendre de l'influence d'un réchauffement climatique et de la modification de son habitat, comme depuis la destruction de certaines forêts au Portugal. Sur nos territoires, ces oiseaux bénéficient en général d'une offre de nourriture satisfaisante dans les zones cultivées. En forêt, tout dépend d'une bonne glandée.

Par Pierre Lascourreges

La palombe de retour

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Le dimanche 23 septembre, les deux municipalités d’Etxalar et de Sare lanceront la saison de la chasse à la palombe, en haut du col de Lizarrieta (440 ms).palombe Il s’agit de perpétuer un rite, de transmettre un patrimoine antique (fors) reçu de nos ancêtres (arbasoak) régenté par « facerie », c.à.d. un accord transfrontalier entre deux municipalités.

Signature entre le maire d’Etxalar, de Sare et le président des filets pantières (de G. à D.)

Les pantières d’Etxalar se trouvent juste au-dessus, à la côte 507ms, sur le col de Jauzmendi, à 1km au-dessus de celles de Sare. Mais la chasse d’Etxalar a ceci de particulier que toute son organisation se déroule sur le territoire de Sare.

Une chasse antique. Là, dans la vallée, sur le flanc du ravin « hiruetako erreka », il leur faut disposer les rabatteurs (xatarlari), les lanceurs (abatari) de palettes (karroteak) qui, du haut des trèpes (trapak), canalisent les palombes vers les pantières (sareak) et les filetiers (sarezainak) installés eux derrière la borne frontière n° 44. palombeLa convention annuelle fixe les 9 emplacements utilisés, les conditions de chasse, le passage des piétons, la redevance du montant brut de la chasse.

Pantière, des mots grecs pan (tout) et thérion (bête sauvage), a donné au latin le mot panther. L'emploi de ce mot, très ancien, pour désigner ce type de chasse à la palombe (urtzoa) renvoie donc l’origine à une époque très lointaine. Au moment où notre vie de société devient hyper modernisée, on chasse toujours la palombe de la même façon.

Une baisse de 82%. Si on compare les prises moyennes de cette pantière sur 15 ans, de 1866 à 1880 et de 1969 à 1983, on constate une baisse de 82 % du nombre d’oiseaux capturés. Même si les prises sont devenues dérisoires, la volonté d’un groupement, pour conserver ses caractéristiques, demeure intacte dans ce domaine.

Vente des tickets repas (15€) au bar de la mairie et à Pleka

Programme.

11h00. Travaux basques d’antan : taille de pierres, fabrication de palettes, réalisation de taloak

11h30. Signature des accords contractuels entre les deux villages, par les maires respectifs

12h00. Concours de pottok, danses par le groupe « Zazpik-bat », musique par la txaranga des gaïteros, puis épreuves de soka tira entre les deux villages

13h00. Projection d’une partie du film réalisé par Orson Welles en 1955, « the land of Basques »

14h. Zikiro (mouton grillé à la mode des bergers basques) pour tous.palombe

Du matin au soir, présentation de l’exposition bilingue sur panneaux « Usoak Sarean », réalisée par l’association du Patrimoine de Sare, qui relate sur les dix sites restant de filets pantières  


Un rendez vous rituel

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Dimanche dernier, sous un grand chapiteau dressé au col de Lizarrieta (440 ms) prés de la borne 44, le maire d’Etxalar, Miguel Hirigoyen, recevait son homologue de Sare, Battit Laborde pour la 2è année consécutive. Lizarrieta, palombes.jpgLes délégations d’élus, les responsables de chasse, les gaïteros et les danseuses de Zazpiak bat sont là, au pied du mont Ibantelli (de « ibar » vallée et « eli » troupeau ?). Artisans.jpgOn a installé autour du chapiteau des étals d’artisans et une collection unique d’outils araires et forestiers: semoirs à maïs, bêches à labourer (laia), leviers de déplacement de troncs d’arbre (karamaroa), couteaux à navet (treaza). Un chasseur s’applique à montrer la fabrication d’éperviers artificiels (karroteak) en hêtre, tandis que les grilleurs de zikiro s’activent autour du feu.

Transmettre un patrimoine. L’instant est d’importance car il s’agit de perpétuer un rite, de transmettre un patrimoine reçu de nos ancêtres, par la signature d’un accord transfrontalier entre deux municipalités (journal du 21 septembre 2012). Mais transmettre, c’est aussi conforter l’héritage venu d’un temps immémorial, ici entre deux voisins d’un même territoire.

Les touristes s’en sont allés, le Groupe d'investigation sur la faune sauvage (GIFS) est arrivé pour installer un de ses postes d’observation non loin d’ici. 1.jpgUn garage attenant à l’ancien « hôtel restaurant des palombières » a été aménagé pour recevoir la belle exposition sur les pantières de l’association « Sarako Ondarea ».

Fête de famille.Les participants sont venus en voiture mais souvent à pied, depuis Xabalo ou Etxalar en suivant les tracés de petite randonnée (PR, jaune et blanc) ou le GR 10 (rouge et blanc) qui passent par ici. Car ce col, au delà d’un passage obligé pour les oiseaux migrateurs, est aussi un lieu de rencontres des randonneurs qui ont supplanté les contrebandiers. Il y règne une ambiance de famille et personne ne lève plus la jambe pour traverser une frontière devenue fictive.

accord.jpg

L’accord transfrontalier a été paraphé par le maire de Sare et celui d’Etxalar 

Les accords ont été signés vers les 12h, puis prés de 250 personnes d’Etxalar et de Sare, ont pris place sous le chapiteau pour déguster le zikiro : moments d’intimité, de convivialité, de partage. Public repas.jpgChacun rêve d’un col à vocation quasi « spirituelle » où cohabiterait la tradition centrée sur le flux aérien et passager des colombidés, avec la migration terrestre et pédestre des randonneurs.

Outils.jpg

Quels sont les noms basques de ces outils? De g. à d. Haut: 1-2-3, Bas: 1-2-3 

Palombes : tous les voyants sont au vert

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Très actif dans le département (Gers), le Groupe d'investigation sur la faune sauvage (Gifs) permet désormais de définir un indice migratoire du volatile bleuté.

 palombeDepuis leur palombière, Jean-Paul Castets et son frère Daniel ont repéré un vol qu'ils vont tenter de faire poser. (Photo b. p./« so »)

Objet du désir pour ceux qui la chassent, la palombe est aussi celui de tous les fantasmes. Aussitôt qu'on la voit moins franchir le col d'Iraty, voilà que des pseudo-savants s'autorisent à avancer des affirmations sur la gestion de l'espèce, à prétendre que les populations de pigeons ramiers se cassent la figure, que les chasseurs n'ont que ce qu'ils méritent et que la raréfaction du volatile bleuté leur pendait au nez, bref, que la palombe, ce n'est plus ce que c'était…

Fâchés que des conclusions hâtives sur leur oiseau fétiche puissent faire autorité auprès des instances qui décident des périodes de chasse à la palombe, les chasseurs d'Aquitaine et de Midi-Pyrénées ont créé voilà un peu plus de vingt ans, le Groupe d'investigation sur la faune sauvage. Et pour éviter qu'on ne les taxe de parti pris, ils ne l'ont pas seulement constitué de chasseurs, mais aussi de scientifiques, d'universitaires et de techniciens cynégétiques. Trésorier de ce Gifs désormais reconnu internationalement, mais aussi président de l'Association des chasses traditionnelles à la palombe et au filet, Jean-Paul Castets n'est pas peu fier de voir les travaux du Gifs publiés, les études sur les palombes applaudies dans des colloques à Moscou ou à Barcelone et quelques idées reçues dégommées.

Balises Argos pour Maïté

Parmi les 19 000 palombes baguées (avec l'autorisation du Muséum d'histoire naturelle de Paris et le soutien financier des régions Aquitaine et Midi-Pyrénées) depuis 1988, quatre spécimens gersois ont notamment largement contribué à démonter la théorie selon laquelle les palombes comptent des grandes migratrices et des courtes, que les premières nichent très au nord et viennent systématiquement passer l'hiver par chez nous, tandis que les secondes nichent plus au sud et hivernent au Portugal.

Maïté, Tauziole, Lagrauley et Floc, les quatre palombes baguées l'an dernier dans le Gers ont été retrouvées en Pologne et en Hongrie. « Elles font ce qu'elles veulent ! s'amuse le technicien Frédéric Bellot. Il n'y a pas de grandes et de courtes migratrices, seulement des migratrices opportunistes. »

Quant au nombre de palombes qui diminuerait d'année en année, ce ne serait qu'une vieille croyan- ce selon laquelle « c'était mieux avant ». « Sur ces vingt dernières années, tous les comptages, qu'il s'agisse de migration en plaine, en cols, en migration post-nuptiale ou en hivernage, montrent que les populations sont stables. Tous les voyants sont au vert, insiste Frédéric Bellot. D'ailleurs, nous serions les premiers à prendre des mesures s'ils étaient ne serait-ce qu'à l'orange », insiste le technicien.

Les 5 000 à 6 000 chasseurs de palombes que compte le département ont donc encore quelques belles heures devant eux dans leurs palombières. Dans celle d'Estang où se relaient Jean-Paul Castets, son frère Daniel, son cousin Marc et sa femme Marie-Hélène, la sonnerie d'un téléphone portable retentit, à moins qu'elle ne roucoule : « Paraît que ça passe à bloc à Parleboscq ! »

Blandine Philippon

Sentinelles du col

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Chaque jour, des stagiaires du lycée agricole de Saint-Pée comptent les palombes

Il pleuvait, ce jour-là, sur le col de Lizarrieta, à quelques battements d'ailes de la Rhune. Les chances de voir passer un vol de palombes étaient minimes, car elles aiment les horizons bien dégagés. Mais, peu importe. Marine et Laure, étudiantes préparant un BTS de gestion et protection de la nature au lycée agricole de Saint-Pée-sur-Nivelle, étaient, munies de leurs jumelles, fidèles au poste. En l'occurrence, au poste d'observation du Groupe d'investigation sur la faune sauvage.

Une partie de l'examen

Chaque année, depuis 1999, du 15 octobre au 11 novembre, le Gifs organise des comptages de palombes sur quatre postes d'observation des Pyrénées-Atlantiques : Urrugne, Sare, Banca et Arnéguy. Ces comptages regroupent des techniciens des fédérations départementales de chasse d'Aquitaine et de Midi-Pyrénées et des stagiaires du lycée agricole (1). D'autres élèves, préparant un bac pro de gestion des milieux naturels et de la faune, sont présents sur les autres sites. Le comptage et le traitement des données font partie de leur examen.865850_21781739_460x306.jpg

Compter des palombes qui passent au loin ne doit pas être simple. Comment fait-on ? « Tout dépend de la taille, répondent Marine et Laure. Si c'est un petit vol, on compte les palombes une par une.

Marine et Laure, étudiantes au lycée agricole de Saint-Pée-sur-Nivelle, sur leur poste d'observation, au col de Lizarrieta. (PHOTO JEAN-DANIEL CHOPIN/« sud ouest »)

Si c'est un grand vol (plus de 100), on fait une estimation. Récemment, on en a vu passer plus de 10 000. Elles ne rentraient pas dans les jumelles ! Le plus compliqué, c'est quand on les voit de loin, comme un énorme nuage. » Fort heureusement pour les deux étudiantes, les oiseaux ne se mélangent pas. « Avec le soleil, on distingue facilement les palombes, qui ont de grandes bandes blanches sur les ailes, des autres oiseaux. »

Comparaison interannuelle

Mais à quoi cela peut-il servir, de compter les palombes ? « Notre but, explique Valérie Cohou, chargée de mission au Gifs France, n'est pas de recenser l'ensemble des oiseaux franchissant les Pyrénées, mais de mieux connaître le passage des pigeons ramiers sur quatre sites identiques, et durant la même période d'observation, et de déterminer ainsi l'évolution de la population, d'une année à l'autre. »

Ces observations permettent de faire une comparaison interannuelle des effectifs, et de « mettre en évidence une tendance d'évolution de la population migratrice transpyrénéenne ».

Alors, quelle est la tendance ? « Depuis 1999, poursuit Valérie Cohou, la population reste stable, avec une fluctuation annuelle importante : on peut avoir beaucoup de passages sur un poste et moins sur un autre. Tout dépend de la météo. Avec un vent du nord, les palombes passent plutôt par l'intérieur et, par vent du sud, plutôt par la côte. »

Cette année, visiblement, les migrations ont un peu tardé, les premiers pics ont été atteints les 23 et 24 octobre. « Partout, en France, il y a beaucoup de migrations, et en Belgique on enregistre un record de comptages. Dès qu'il fait froid dans le Nord, les oiseaux bougent. C'est le cas actuellement. »

Bref, il n'y a pas d'inquiétude à avoir sur l'avenir des palombes. « C'est une population très opportuniste, capable de s'adapter à la ressource alimentaire et à la météo. Partout en France, les populations sédentaires sont en explosion. »

Par Emmanuel Planes

(1) Le lycée et la Fédération de chasse d'Aquitaine ont commencé à compter ensemble en 1982, à Iraty. En novembre une exposition sera présentée au lycée sur ces trente ans de partenariat

Les saveurs des salmis aux pantières d'Etxalar

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Le deuxième concours de gastronomie de la palombe s'est tenu samedi, au col de Lizarrieta, derrière les filets pantières d'Etxalar, seul site de chasse de ce type en Espagne. L'idée a été lancée l'année dernière par Teresa González Camino, de l'Académie navarraise de gastronomie.

11 restaurateurs étaient en course : Herriko Ostatua du bar de la Mairie, le bar Elutsa, les ventas, tous d'Etxalar ; Amestia de Don Estebe, l'hôtel Churrut-Lenkonea de Bera, le kasino de Lesaka, la venta de Donamaria, El Trujal de Pampelune, la venta Juan Simón de Arraitz, la Posada de Oitz, le restaurant Olabidea de Sare.

À l'heure dite, les 11 restaurateurs avaient fait parvenir leur préparation dans le « txabol » des filetiers (local équipé de cuisine) : des confections de salmis exclusivement. Sous les ordres des maîtres de ces lieux, M. et Mme Jaime Gaztelu, les plats réchauffés par des cuisiniers de métier, toqués et harnachés de blouses blanches, étaient numérotés de 1 à 11 et transmis vers la table du jury, pour une dégustation en aveugle.

La palette d'or

Le jury était présidé par Ana Laguna, Teresa González-Camino et Manuel Melgar de l'Académie gastronomiques de Navarre ; Pilar Díaz de Bustamante pour la Confrérie de « la buena mesa » ; José Mari Picabea, un fileter d'Etxalar, Henri Dutournier, représentant de la municipalité de Sare et Arantxa Zubieta, de la Ville d'Etxalar. Enfin,, Iñaki Idoate, de l'Alhambra de Pampelune, représentait le restaurants navarrais.

Les papilles gustatives du jury ont été mises à rude épreuve pour une séance marathon, émaillée de vives discussions. gastronomie,etxalar

Les vainqueurs du concours, palettes à la main, avec l'équipe de chasseurs (en vert). (Photo Ondikol)

Vers 14 h 30 enfin, la présidente du jury a décerné les prix : un diplôme et une jolie palette en bois de hêtre, réplique de celle qui est projetée vers les vols de palombe en guise de simulation du vol de l'épervier.

La Palette d'or est allée au restaurant El Trujal de Pampelune, dirigé par Rafa García Elorz, et à son chef David García, pour une palombe désossée, farcie de champignons et d'oignons, et accompagnée d'un carpaccio de champignons et de poireaux frits


Pantières : Lanne décroche la boïna

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La saison 2012 de la chasse aux filets pantières est terminée et le nombre de prises est stable. Les pantières de Lanne-en-Barétous (alt. 700 m) remportent le béret du vainqueur (txapel handia) avec 1745 palombes (1427 en 2011). pantièresSuivent celles du col de Napale (alt. 530 m, Ordiarp) avec 1286 palombes (1291), puis celles d’Etxalar (alt. 507 m, Navarre) 1043 palombes (984), du col d’Osquich (alt. 392 m, Musculdy) 848 palombes (866), de Lantabat (alt. 337 m) 662 palombes (566), de Lecumberry (alt. 614 m) 480 palombes (608), des Aldudes  (alt. 500 m) 453 (373), de Behorlegui ou Olobi (alt. 800 m) 104 palombes (178), de Sare  (alt. 440 m ) 49 palombes (12). 


Tour (ou trèpe) du dernier rabatteur devant les filets de Lanne (photo J. Luquet)


La migration est stable. Le dernier (txapel ttipia) est le site de Kategorena (alt. 787 m, à Ordiarp) avec 44 prises (50). Soit un total de 6714 oiseaux, pour un passage qui est estimé à 2 millions de palombes sur 73 postes de comptage ! La migration paraît stable même si le nombre de prises n’est plus ce qu’il a été. pantièresC’est donc la passion qui réunit chaque année, sur les 10 sites aux filets restants, dans une même ferveur, des « aficionados » dont le mérite est aussi de transmettre cette forme de patrimoine. 


L'art du pliage, aux Aldudes, sous l'oeil de M. Ospital (photo J. Pouyet)


AG samedi aux Aldudes. Ces lieux de convivialité et de respect des traditions sont en effet vieux comme Hérode. Après Sare puis Lanne, tous les chasseurs, comme chaque année, se réuniront sur l’un des sites, les Aldudes cette fois, le 1er décembre, pour leur assemblée annuelle

La vague bleue au Pays basque

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Plus de 2,2 millions d'oiseaux ont été observés sur les Pyrénées. C'est la plus forte migration depuis 1999.

palombe,sare,urrugne

Cette saison, trois pics de migration ont été observés en neuf jours de passage. Le bilan du comptage est positif. (photo j.-l. d./« SO »)

Les plus grands spécialistes n'avaient pas prédit une telle migration en direction de la péninsule Ibérique. La palombe, imprévisible, a déjoué tous les pronostics cette saison. 2012 est la meilleure année d'observation depuis que le Groupe d'investigations sur la faune sauvage (Gifs) s'est doté d'un outil de suivi pertinent des populations et a mis en place les comptages au Pays basque. « Il y avait eu 2,6 millions d'oiseaux en effectifs migrants en 1999, et nous sommes cette année à plus de 2,2 millions entre le 15 octobre et le 11 novembre, confie Valérie Cohou, chargée de mission au Gifs. En 2011, nous avions recensé 1,2 million de palombes, 939 000 en 2009 et 1,1 million l'année précédente. » Il faut remonter à 2005 et 2008 pour retrouver des statistiques autour de 2,1 millions de sujets franchissant les cols pyrénéens.

Un comportement modifié

« Nous constatons un phénomène cyclique tous les trois ou quatre ans qui s'accompagne d'un pic migratoire », relève Régis Hargues, directeur de la Fédération départementale des chasseurs des Landes. « Les indices de reproduction sont en hausse, c'est indéniable. »

Sur le chemin de l'Espagne et du Portugal, le pigeon ramier, ou Columba palumbus, emprunte plusieurs couloirs pour rejoindre les zones d'hivernage où les chênaies produisent la nourriture recherchée. La dehesa, avec ses chênes verts ou chênes-lièges, a cependant subi un morcellement et une réduction de sa superficie de 30 %, ces vingt dernières années. À l'inverse, la maïsiculture s'est développée dans le Grand Sud au cours de la même période. « La disponibilité alimentaire dans notre région modifie cependant le comportement des oiseaux, remarque Régis Hargues. L'espèce est à la fois sédentaire, migratrice et hivernante sur nos territoires. » Les cultures de maïs dans les Landes et le Gers représentent, en effet, un garde-manger intéressant. Plus au nord, c'est également le cas, entre Poitiers et Orléans. Alors, même si le Sud-Ouest constitue toujours un axe très fréquenté, il faut également tenir compte des couloirs du Sud-Est, désormais bien pourvus. Jusqu'alors, ce couloir oriental (est de la Dordogne, Lot, est du Lot-et-Garonne, Tarn-et-Garonne, Ariège) enregistrait en règle générale la migration la plus faible, contrairement au couloir central (Sud-Gironde, nord des Landes, deux tiers ouest de la Dordogne).

Un rush sur neuf jours

L'autoroute des palombes, entre le centre de la France et le Pays basque, demeure certes bien alimentée, mais son périmètre s'est rétréci. Les ornithologues considèrent qu'il existe deux sous-populations distinctes de palombes en Europe. D'une part, les sujets nichant en Europe centrale ou bien dans les pays nordiques, effectuant chaque année une migration vers des contrées où l'hiver est plus clément, et, d'autre part, les effectifs répartis dans les pays de la façade atlantique ayant tendance à se sédentariser.

« Cette saison, les palombes sont passées sur l'ensemble des postes, contrairement aux autres années, précise Valérie Cohou. Cela s'explique par la dominance sur quasiment un mois d'un vent de nord-nord-est. Elles s'adaptent aux variations d'Éole et à la douceur du climat dans les pays nordiques. »

Urrugne a été survolé par 30 % de la migration totale (652 581 oiseaux), Sare et Banca par 25 %. Le goulet d'Arnéguy par 20 %, soit 428 813 oiseaux.

Le rush migratoire, la fameuse vague bleue tant attendue par les paloumayres, s'est produit en neuf jours de passage. Entre le 28 et le 31 octobre, les observateurs ont vu 774 097 individus. Du 22 au 24 octobre, 693 690, et les 7 et 8 novembre, 583 531. « Mais il est possible, comme le suggèrent beaucoup de chasseurs, qu'un nombre relativement important d'oiseaux franchisse les Pyrénées en empruntant un couloir de plus en plus occidental, voire même en survolant la mer au large d'Urrugne en direction des côtes espagnoles et échappant, par là même, à toute forme de recensement », indique Jean-Roland Barrère, président du Gifs.

Afin de mieux appréhender la phénologie de la migration, le Gifs a mis en place, dans le cadre d'un programme franco-hispano-portugais, un suivi des palombes au moyen de balises Argos (lire par ailleurs). En 2009 et 2011, huit et dix oiseaux ont été équipés au niveau des plus importantes zones d'hivernage. Ce programme, qui se poursuit jusqu'en 2015, est soutenu financièrement par la Fédération nationale des chasseurs, qui débloque 35 000 euros sur cinq ans. « L'objectif est de mieux connaître la biologie de l'oiseau sur du long terme : sa fidélité aux sites de nidification et d'hivernage et sa fréquentation à des sites. Nous suivons les balises avec une très grande attention. »

D'ores et déjà, cette étude démontrerait que le phénomène dit de recul serait très important. En clair, des oiseaux arrivés sur les Pyrénées feraient demi-tour et rejoindraient des zones de gagnage en Aquitaine, voire même dans le centre de la France.

Par Jean-Michel Desplos 

Ordiarp : la palombe et la chasse aux pantières s'exposent

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palombe

Arnaud Berrogain, le maire d'Ordiarp (à g), a accueilli Jacques Luquet et Henri Errandonéa. (jean-louis belhartz)

L'exposition consacrée à la chasse à la palombe aux pantières (filets verticaux) réalisée par l'association de Sare "Sarako ondarea" avec la participation de Jacques Luquet passionné de cette chasse ancestrale qu'il estime en danger.

La période est bien choisie puisque les fêtes d'Ordiarp auront lieu le week-end prochain, qu'elles amèneront beaucoup de monde dans la salle et que la migration des palombes ne va pas tarder.

"C'est une exposition itinérante" précise Henri Errandonéa, le président de l'association. Elle a été à Lanne-en-Barétous, en Dordogne, en Lozère et elle fait le tour du Pays Basque. "Elle doit intéresser même ceux qui ne sont pas chasseurs, ajoute Jacques Luquet. Elle montre que cette chasse est adaptée une seule espèce, qu'elle demande un énorme investissement et qu'elle n'a rien d'un massacre".

En une vingtaine de panneaux bilingues français basque (et français béarnais pour celui consacré à Lanne) et de magnifiques photos aériennes, Usoak Sarea présente la palombe, l'histoire de la chasse aux pantières, la technique, les sites disparus, les sites actuels, cette chasse dans d'autres pays, et l'aspect culinaire de l'oiseau bleu. Des représentants de Sarako Ondaroa seront là le dimanche 15 septembre pour des visites commentées de cette très pédagogique exposition.

La république des Pyrénées 09/09/2013

Un nouveau type de lancer

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compétition,karote

Le lanceur en plein effort sur la rampe (photo J.P.)

Un nouveau type de lancer vient de voir le jour au col de Lizarrieta, celui du lancer de palette (karote ou makila), utilisé pour chasser la palombe, imaginé par les responsables des pantières d’Etxalar et de Sare. L’instrument est un disque taillé dans du bois de hêtre (20 cm de diamètre, quelques cm d’épaisseur), muni d’un manche court de prise manuelle. Cette palette, peinte en blanc, simule l’attaque de l’épervier d’Europe, redoutable chasseur d’oiseaux. Lors de la chasse à la palombe, elle est lancée, à partir d’un promontoire, à la vue du vol de palombes, pour simuler cette attaque. La réaction des oiseaux est alors de plonger vers le sol pour se retrouver, plein gaz, face aux filets pantières. En théorie !

Une rampe de lancement, similaire à un mini tremplin de saut à skis, avait donc été construite sur le flanc Sud d’Ibanteli, au haut d’une prairie pentue jalonnée par des fiches de distance, comme il fait pour tous les concours de lancer. compétition,karote

Francisco

Au final, c’est le solide Francisco Galarregi d’Etxalar (30 ans) qui s’est imposé avec un jet de 85 ms.

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Les félicitations du maire à Daniel

Derrière lui, les joueurs de pelote de Sare, Daniel Calvet (71,5 ms) et Alain Harignordoquy (68,3ms) permettaient au village de remporter la coupe par équipes.

Cette épreuve nouvelle rentrera sans doute dans le livre des records, le célèbre  « Guinness world records »

Un dimanche en famille

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etxalarDimanche, sous un grand chapiteau dressé au col de Lizarrieta, le maire d’Etxalar, Miguel Hirigoyen, recevait son homologue de Sare, Battit Laborde pour la 4e année consécutive par un temps superbe. La journée était prétexte à la signature d’un accord transfrontalier entre les deux municipalités car les territoires de chasse s’interpénètrent. Les filets pantières d’Etxalar sont sur le territoire de ce village mais leurs rabatteurs opèrent sur celui de Sare.

etxalaretxalaretxalarLes délégations d’élus, les responsables de chasse, les gaïteros et les danseuses de Zazpiak bat et d’Etxalar étaient là, dès le matin, au pied du mont Ibanteli. On avait installé autour du chapiteau les étals d’artisans  et une collection unique d’outils araires et forestiers: semoirs à maïs, bêches à labourer (laia), leviers de déplacement de troncs d’arbre (karamaroa), couteaux à navet (treaza).

etxalarUn chasseur s’appliquait à montrer la fabrication d’éperviers artificiels (karroteak) en hêtre, tandis que les grilleurs de veau s’activaient autour du feu. Le Groupe d'investigation sur la faune sauvage (GIFS) avait aussi installé un de ses postes d’observation.

Un patrimone

etxalaretxalarUn garage attenant à l’ancien « hôtel restaurant des palombières » avait été aménagé pour recevoir l’exposition sur les pantières de l’association « Sarako Ondarea ». Cette année la fête avait été complétée par deux événements: des parties de l’ancien jeu de pelote Bota-Luze, et un défi de lancer de palettes entre les équipes des deux villages.

etxalaretxalaretxalarLes danseurs étaient aussi là.

Les participants sont venus en voiture mais souvent à pied, depuis Xabalo ou Etxalar en suivant les tracés de petite randonnée (PR, jaune et blanc) ou le GR 10 (rouge et blanc) qui passent par ici. Car ce col, au delà d’un passage obligé pour les oiseaux migrateurs, est aussi un lieu de rencontres des randonneurs qui ont supplanté les contrebandiers. Il y règne une ambiance de famille et personne ne lève plus la jambe pour traverser une frontière devenue fictive.

etxalaretxalarLes accords ont été signés vers les 11h30, puis 300 personnes ont pris place sous le chapiteau pour déguster le veau grillé en convivialité. Chacun rêve d’un col à double vocation où cohabiterait la tradition centrée sur le flux aérien et passager des colombidés, avec la migration terrestre, pédestre ou vététiste des randonneurs.

La palombe se joint à la semaine bleue

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Il sera possible d’observer les manœuvres des filetiers (archives J.P.)

Le thème de la semaine tournera autour de la palombe, depuis la Rhune jusqu’aux palombières de Sare, en passant par les restaurants pour les gourmets.

Dimanche 19 octobre. La Rhune, 10 heures, défilé de la Confrérie de la Palombe et intronisation.

Lundi 20 octobre. Place, 16 heures,  partie de joko garbi ; 17 heures, partie de main nue.

Mardi 21 octobre. Place, 18 heures, spectacle de danses basques.

Mercredi 22 octobre. 11 heures, visite de la palombière (inscriptions et rendez-vous à l’office de tourisme).

Jeudi 23 octobre. Chapelle Sainte Catherine, 20 h30, chants basques avec le choeur Erlauntza. Vendredi 24 octobre. 10 heures, visite du village ; 14 h 30 visite du clocher de l'église (rendez-vous office de tourisme).

Dimanche 26 octobre. 11 heures, visite de la palombière (inscriptions et rendez-vous à l’office de tourisme de Sare).

Du lundi au vendredi, toute la journée, exposition « La chasse à la palombe aux filets » à l’office de tourisme. Menu palombe, à partir du 15 octobre, dans les restaurants Arraya, Baketu, Baratxartea, Halty, Lastiry, Le Pullman, Olhabidea, Pikassaria, Pleka, Urtxola.

Les palombes sont au rendez-vous

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Fin octobre, après la Saint-Luc, 101 409 palombes ont été recensées. Photo Archives Patrick Bernière

Les palombes (uzoak), migratrices comme les Basques d'antan, sont là. Les acteurs aussi : chasseurs, observateurs aux postes de comptage, visiteurs. La chasse aux pantières (panther en latin) est ici gérée par la société Sarako Uzotegiak avec, à sa tête, Henri Dutournier. Sont-ils des amoureux de la chasse ou plutôt d'un art de vivre ? Ces deux aspects sont ici inséparables et les révolutionnaires de 1793 l'avaient bien compris, puisqu'ils avaient changé les noms des villages et débaptisé Sare pour la renommer « Palombière » !

Cette année, les chasseurs ont d'abord procédé à la préparation du site. Puis, ils ont assuré la maintenance et la remise en état des tours, cabanes, filets, câbles, poulies, camouflage. Six filets obliques (sareak), dressés vers le ciel et supportés par des mâts, barrent alors, sur une dizaine de mètres de hauteur, un petit espace d'un col vers les hauteurs de Saiberri.

Des bonnes prises

À leurs pieds, sont dissimulés les filetiers (sarezainak) prêts à entraîner vers le sol ces filets, alourdis de masses aux extrémités, à l'aide de câbles et de leviers. Lorsque le vol est signalé et se dessine très haut à l'horizon, les mouvements de « xatar » effraient et canalisent les palombes vers le sommet du col. À quelques encablures des pantières, elles pourraient encore poursuivre leur course, jusqu'à ce que, du haut d'une tour de pierre ou d'un pylône, un dernier rabatteur vienne lancer la palette peinte en blanc (karrotea), reflet d'une attaque d'épervier.

Concernant la migration, les palombes piquent quelquefois vers le sol et certaines, dans leur vol en rase-mottes, s'engouffrent vers les filets. Le son bref du « ttuttu » retentit, les coups de feu claquent vers les fuyardes, les hommes au tablier bleu débarrassent les prisonnières des filets. Les chasseurs œuvrent quoi qu'il arrive pendant 30 jours, dans leurs différentes spécialités : trapari, abatari, xatarlari, etc.

Fin octobre, après la Saint-Luc, 101 409 palombes ont été cumulées. Même si le nombre de prises n'est plus ce qu'il a été, cette passion réunit chaque année, sur les neuf sites restants, dans une même ferveur, des « aficionados » dont le mérite est aussi de transmettre cette forme de patrimoine.


L’oiseau bleu fait son retour

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La Semaine de la palombe sera l’occasion de voir les filetiers à l’œuvre à Lizarieta.© Photo J. Pouyet

Les Semaines bleues se suivent mais ne se ressemblent pas. Après celle concernant les seniors, voici celle de la palombe et une animation qui, pour la seconde année consécutive, s'étalera toute la semaine, du 18 au 25 octobre.

Rappelons que toutes les manifestations sont gratuites et se dérouleront sur tout le territoire de la commune, à commencer par le défilé de la confrérie de la palombe et ses traditionnelles intronisations qui auront lieu au sommet de la Rhune, dimanche à 10 heures.

Dans l'ordre, une partie de joko garbi et une autre de main nue sont prévues le mardi, sur la place à partir de 16 heures. Au même endroit, le lendemain, aura lieu un spectacle de danses basques des enfants du groupe Zazpiak Bat à 18 heures. On se transportera au col de Lizarieta pour visiter la palombière, les 21 et 25 octobre, à partir de 11 heures. Ce sera l'occasion de découvrir la technique de chasse de l'oiseau bleu au filet. Il convient de s'inscrire au préalable à l'office du tourisme. Rendez-vous à 20 h 30 en l'église Saint-Martin, le 22 octobre, pour écouter les chants basques interprétés par le chœur Erlauntza.

Deux balades

Le 23 octobre, une randonnée sur le thème de la palombe, avec énigmes, est organisée. Deux circuits sont proposés : une balade très facile d'environ une heure, une autre de deux heures pour les « grands aventuriers ».

Toute la semaine, l'office de tourisme sera le théâtre d'une exposition intitulée « La chasse à la palombe aux filets ». À noter que dans les restaurants locaux, l'oiseau sera décliné sous toutes les formes culinaires, dès ce jeudi.

Thierry Jacob

Renseignements et inscriptions éventuelles à l'office de tourisme au 05 59 54 20 14.

Pays basque : l'acteur Viggo Mortensen intronisé chevalier de la palombe

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Viggo Mortensen alias Aragorn dans la trilogie du "Seigneur des anneaux" © DR

De passage à Sare, le comédien, qui campe Aragorn dans le "Seigneur des anneaux", s'est vu remettre une médaille et un béret basque

L'acteur Viggo Mortensen, qui incarne le personnage d'Aragorn dans la trilogie du «Seigneur des anneaux», était de passage à Sare dans le Pays basque, mi-août et plus particulièrement à l'hôtel-restaurant Lastiry. L'acteur américano-danois, grand amateur de palombes, avait fait spécialement le déplacement de Tolosa où réside sa belle famille, pour déguster celle de Sare.

"Valoriser le volatile sur la terre entière"

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Viggo Mortensen est un grand amateur de palombes© PHOTO DR

Au dessert, il a eu «la surprise et la fierté», dira-t-il, de se voir intronisé en tant que chevalier d'honneur de la palombe du village. Il s'est vu remettre sa médaille de chevalier et un béret basque. Il n'y a pas d'ambassadeur mieux positionné pour respecter le serment qu'il a naturellement prononcé à savoir « valoriser le volatile sur la terre entière».

Il devrait être de retour l'année prochaine pour une nouvelle visite gourmande. On a hâte de l'entendre pour sa première année en responsabilité de la promotion de l'oiseau bleu. 

T.J.

Le col de Lizarrieta bientôt réaménagé

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Le col de Lizarrieta est un lieu emblématique du passage et du comptage des oiseaux migrateurs. PHOTO ARCHIVES T. J.

Le col de Lizarrieta bientôt réaménagé Le col de Lizarrieta est un lieu emblématique du passage et du comptage des oiseaux migrateurs.

Sare, ses grottes, son petit train, son label Plus beau village de France… et bientôt son espace dédié à la nature en général et à la chasse à la palombe en particulier.

Cela se passera au col de Lizarrieta grâce à un site repensé qui devrait accueillir ses premiers visiteurs, en septembre. L’affaire était en gestation depuis près de dix ans, avec une municipalité soucieuse de valoriser ses atouts. L’oiseau migrateur et sa chasse ancestrale en font partie.

Le projet a été présenté, jeudi soir, au cours d’une réunion publique participative. Ce fut l’occasion de revenir sur sa construction avec la tenue de trois ateliers où étaient représentés tous les acteurs potentiellement intéressés, des financeurs aux chasseurs, des professionnels du tourisme aux organismes chargés de la protection de la nature, des commerçants et associations aux élus locaux. Leur objectif était de définir, à partir d’un travail participatif et collaboratif, une offre touristique et environnementale au départ du col.

La présentation de la synthèse des travaux a suscité finalement peu de réactions. Il y a donc fort à parier que le projet présenté jeudi ne différera pas fondamentalement de l’aménagement définitif à plusieurs enjeux : conserver un site naturel en organisant sa fréquentation, proposer une offre de tourisme durable et un réel pôle d’attractivité en mettant en place des actions en direction du grand public. Le tout en respectant, en préservant et en valorisant le patrimoine naturel et culturel.

Un parking et deux bâtiments

Le projet de la Communauté d’agglomération Pays basque (CAPB) va se structurer autour de deux aménagements, celui du parking avec la création de deux bâtiments et, autour de ce cœur, des départs de circuits pour des balades et des randonnées thématiques et interprétées.

Après les 6 kilomètres de montée du col, sa plate forme d’accueil comprendra un large belvédère qui rejoindra des sanitaires et un bâtiment aux deux tables de lecture et 17 plaquettes.

Certaines feront référence aux passages humains tel la contrebande ou les migrations des années 60 et 70. D’autres, les plus nombreuses, proposeront des zooms sur les différentes espèces d’oiseaux fréquentant le passage.

Elles seront appuyées par un outil d’observation de type longue vue et un panneau actualisable sur le comptage des oiseaux migrateurs.

Trois sentiers connectés

Il sera temps, ensuite, de choisir sa déambulation autour de trois sentiers aux distances différentes, aux thèmes variés et aux bornes connectées. Le premier fera 1,7 km. Son fil rouge sera un conte imaginaire écrit par le linguiste Koldo Amestoy autour des figures légendaires du Pays basque, l’exploitation minière du lieu et l’activité pastorale.

Le sentier forêt et mines mettra le chêne en vedette et comptera 3 km. Enfin, 9 km de marche et ses bornes ludiques renseigneront le promeneur sur les scènes de chasse traditionnelles du « tutua » à « l’abatari », du « xatarlari » au piège final.

Petite contrainte, ne pas oublier de télécharger au pied du col l’application Lizarrieta aventure pour Android et Apple. Histoire de profiter au mieux d’un lieu unique où se mêlent partage d’une culture commune, observations scientifiques des espèces migratrices et tradition séculaire de la chasse à la palombe au filet.

T.J.

Les accords de chasse à Lizarieta

Sare. (Suite du reportage sur FB du 10 juin)-La palombe racontée-15 juin 2021

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La piste des palombières de Sare et d'Etxalar

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